La réalité virtuelle pour évaluer et améliorer les messages de prévention anti-tabac

Résumé de soumission

Notre objectif, dans le cadre de ce projet, est d’évaluer l’efficacité des programmes de prévention implémentés à grande échelle sur le terrain et d’identifier des leviers d’action visant à leur amélioration.

 

 

En se basant sur des approches à la fois écologiques et de laboratoire, nous proposons d’évaluer l’efficacité des campagnes de prévention anti-tabac basées sur des messages (e.g., les messages de la campagne « Moi(s) anti-tabac ») sur les cognitions et les comportements en lien avec la consommation de cigarette en ayant recours à la réalité virtuelle. Ici, nous simulerons plusieurs environnement, réalistes et immersifs, représentatifs de ce à quoi un individu peut être exposé dans sa vie courante, mais en faisant varier (i) la quantité des messages de prévention présents dans l’environnement et (ii) le contenu de ces messages. En plus des mesures autorapportées classiques (i.e., questionnaires) nous utiliserons également des mesures dites « indirectes » de mémorisation et de l’évaluation des messages de prévention, davantage sensibles aux aspects automatiques non-conscients des évaluations.

 

 

Cette approche nous permet de conserver les caractéristiques propres à une étude de terrain à savoir un environnement complexe, dans lequel se trouvent un ensemble de stimuli dynamiques et changeants, mais en gardant la possibilité de contrôler la présence et les caractéristiques de nos objets d’intérêts, soit les messages de prévention. Cela nous permettra notamment de mesurer le degré de perception (via des mesures d’eye-tracking), de mémorisation et d’acquisition de préférences implicites et explicites à la suite de l’exposition incidente à des messages de prévention.

 

 

Les études que nous comptons mener consistent plus précisément à immerger l’individu dans un environnement en réalité virtuelle (i.e., visuellement et auditivement) simulant un déplacement dans plusieurs lieux publics. Dans un premier temps, il s’agira de moduler la présence de ces messages dans l’environnement et de mesurer si la présence de ces messages influence bien le degré de mémorisation des éléments présents dans ces messages. Plutôt que de recourir à des mesures purement verbales et auto-rapportées, nous privilégierons des outils issus de la psychologie cognitive, comme par exemple les tâches de décision lexicale.

 

 

Dans un second temps, nous ferons varier la « valence » des messages de santé, c’est à dire la réaction affective suscitée par le contenu du message. Celle-ci pourra être positive, négative ou neutre. Nous nous attendons, notamment, à ce que les messages à contenu dit « positif » aboutissent à des évaluations indirectes positives, et, paradoxalement, aient un effet délétère sur la consommation de tabac.

Equipes du projet

Coordonnateur :

ZERHOUNI Oulmann

N° ORCID : 0000-0002-4026-1921

Structure administrative de rattachement : Université Paris Nanterre

Laboratoire ou équipe : Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (LAPPS PS2C)

N° RNSR : 200918460F


Autres équipes participantes :

Responsable 2 : WIERS Reinout
ADAPT Team (University of Amsterdam)


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