Programme-Réseau Drogues, Sciences Sociales et Sociétés

Le réseau drogues, sciences sociales et sociétés (D3S) se donne pour objectif d’enrichir les bases
scientifiques de la recherche en sciences humaines et sociales sur les usages de substances psychoactives
(tabac, alcool, médicaments et drogues illicites) et les addictions, en développant des thématiques de
travail spécifiques considérées comme émergentes et/ou centrales.
Ce réseau vise à valoriser et rendre visible la recherche issue des différentes disciplines de sciences
humaines et sociales et à favoriser le transfert des connaissances scientifiques et d’expériences à différents
niveaux disciplinaires, sectoriels et institutionnels, par une démarche de recherche participative et
numérique. Il s’inscrit dans le prolongement et la consolidation d’une démarche ouverte en 2016 avec la
création du programme « Drogues, Sciences sociales, et sociétés » (ou D3S) formalisé à l’initiative de
l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales) et de la MILDECA (Mission Interministérielle de
Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives) puis consolidée en 2021 grâce à un soutien financier
de l’IRESP qui a contribué à développer le réseau, ses partenariats et son maillage thématique.
Depuis 2021, le réseau s’est ouvert à l’international avec une dimension francophone (en particulier avec
le Québec, mais également l’Afrique francophone (Sénégal et Guinée), la Suisse et la Belgique, mais aussi le Brésil et les Etats-Unis. Cette demande de nouveau financement permettra de développer les
partenariats qui ont été initiés et de les renforcer au cours de ces trois prochaines années, en cas de
renouvellement, et à développer les coopérations fructueuses mises en place dans le premier cycle du
réseau avec l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), l’OFDT (Observatoire Français des
Drogues et des Toxicomanies), le Labex (laboratoire d’Excellence) TEPSIS (Transformation de l’Etat,
Politisation des Sociétés et Institution du Social), la Fédération Addiction (une fédération regroupant les
acteurs du médico-social), le GREA (Groupe Romand d’Etude sur les Addictions) et deux associations
d’usagers, FPEA (France Patients Experts Addiction) et ASUD (Auto-support des Usagers de Drogues)), mais
aussi plusieurs universités, l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique), l’Inserm (Institut national
de la Santé et de la Recherche médicale), le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Santé
Publique France (SpF), EFUS (European Forum for Urban Security), l’EUDA (European Drugs Agency),
l’Université de Sherbrooke (Québec), du réseau Handicap et Sociétés de l’EHESS, du dispositif CaptDroits,
le réseau sur les drogues de l’Afrique francophone, l’Institut Universitaire sur les Dépendances (IUD),
l’Association des Intervenants en Dépendance du Québec (AIDQ), l’Université de criminologie de Liège,
l’Université de Yale, l’UCLA (Université de Californie à Los Angeles), la DPA (Drug Policy Alliance), le
National Urban Survivors Union, et la Global Initiative on Transnational Organized Crime (GITOC).