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PUBLICATION CNSA/IRESP | Bilan du programme de soutien à la recherche « Handicap et perte d’autonomie » (2011-2019)

En 2020, l’IReSP et la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) ont réalisé un bilan des appels à projets de l’IReSP du programme de soutien à la recherche « Handicap et perte d’autonomie », menés entre 2011 et 2019 et financé par la DREES et la CNSA.

Ce bilan a pour objectif de caractériser l’action de structuration et de développement de la recherche dans le champ de l’autonomie à travers l’étude des projets déposés et financés, ainsi que d’accompagner l’évolution de ce programme, qui, en 2020 est devenu le programme de soutien à la recherche « Autonomie : personnes âgées et personnes en situation de handicap ».

 

 

Synthèse chiffrée du bilan

 

Les chiffres clés du programme HPA entre 2011 et 2019

  • 112 projets ont été financés, dont 110 financés ou cofinancés par la CNSA[1].
  • 12 117 265 euros de financements ont été alloués, dont 11 109 444 euros par la CNSA.
  • 28 % des projets déposés ont été financés.
  • 87 % des projets financés poursuivent un objectif de développement de la recherche (par la mise en œuvre de projets de recherche), et 13 % un objectif de structuration de la communauté de recherche dans le champ de l’autonomie (entre autres par la mise en œuvre de réseaux).
  • 108 structures différentes ont été financées par la CNSA.
  • 100 chercheurs ont été financés parmi les 318 ayant soumis au moins un projet en tant que coordonnateur.
  • 29 thèses ont été financées, ainsi que 40 post-doctorats.

 

 

Thématiques, approches et publics ciblés dans les projets financés ou cofinancés par la CNSA

  • Les projets soutenus développent une approche biomédicale du handicap ou de la perte d’autonomie liée à l’avancée en âge (21) ou une approche sociale (17), mettent en place une intervention (16), ou concernent l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes en situation de handicap (14), les proches aidants (13) ou les politiques publiques (12).
  • 74 % des projets traitent des personnes en situation de handicap (PH), 15 % des personnes âgées en perte d’autonomie (PA), et 11 % de ces deux publics.
  • Les projets PA adoptent une approche biomédicale (3) ou sociale (2) de la perte d’autonomie, traitent des établissements et services médico-sociaux – ESMS (2), des politiques publiques (2), de la prévention (3) et des professionnels (2).
  • Les projets PH adoptent une approche biomédicale (17) ou sociale (12) du handicap, traitent des questions de l’accompagnement (14) ou des proches aidants (10) avec un grand nombre de projets de recherche interventionnelle (14).
  • 29 projets concernant exclusivement les enfants ont été financés, 37 projets concernant exclusivement des personnes adultes et 22 projets concernant exclusivement des personnes vieillissantes.
  • Les projets abordant l’enfance développent pour l’essentiel une approche biomédicale du handicap (11), traitent des proches aidants (8 – principalement des parents) et conduisent à la mise en place d’une intervention (11).
  • Les projets concernant les adultes sont centrés sur la question de l’accompagnement (11), des politiques publiques (9) et des proches aidants (8) et adoptent une approche sociale du handicap (11).
  • Enfin, les projets s’intéressant aux personnes vieillissantes questionnent cette avancée en âge dans le cadre d’une approche sociale (7) et biomédicale (5) et discutent des politiques publiques (6) et des ESMS (4).

 

 

Disciplines des projets financés ou cofinancés par la CNSA

  • 26 % des projets sont portés par des sociologues (29), 24 % par des chercheurs en psychologie (26), 10 % par des chercheurs en économie-gestion (11), 9 % par des chercheurs en santé publique (10), 8 % par des psychiatres (9) et 6 % par des médecins (hors psychiatrie – 7), soit 84 % du total des projets.
  • On observe une augmentation des projets financés en sociologie à partir de 2017 et une diminution de ceux financés en médecine (hors psychiatrie) à partir de 2014.
  • Certains AAP sont marqués par un fort ancrage disciplinaire. Par exemple, sont principalement financés dans le cadre de l’AAP Autisme des projets en psychologie et en psychiatrie ; dans le cadre de l’AAP ESMS, ce sont principalement des projets en sociologie, en médecine (hors psychiatrie) et en économie-gestion (respectivement 3, 2 et 2 projets sur 7) qui sont financés.
  • 66 % des projets sont interdisciplinaires (73).

 

 

[1] S’agissant des deux projets non financés par la CNSA, un a été financé par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), l’autre par la DGS (Direction générale de la santé).

 

Photo by Bruno Aguirre on Unsplash

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